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Révolution citoyenne

A la soupe !

11 Décembre 2006 , Rédigé par Christian Laborde Publié dans #Politique

Les ralliements contre nature se suivent et se ressemblent :

  • lundi 4 décembre 2006 ; Christine Boutin renonce et soutient Sarkozy. « Afin de tenir compte des risques d'un avril 2002 à l'envers, j'ai pris la décision de ne pas me présenter à l'élection présidentielle, pas plus qu'à l'investiture interne de l'UMP ». Christine Boutin a été nommée conseillère politique de Sarkozy.

  • lundi 11 décembre 2006 ; Chevènement renonce et rallie Royal. « C'est en toute conscience que j'avais pris ma décision de me porter candidat et c'est en toute conscience que j'ai décidé de retirer ma candidature au profit de Ségolène Royal ». Le maire de Belfort sera associé au déroulement de la campagne de Royal.

Et l'on s'étonne que les électeurs soient dégoûtés de la politique, et qu'ils se réfugient dans l'abstention ou l'extrémisme !

Comment des gens, que séparent de graves divergences, peuvent-ils se jeter dans les bras l'un de l'autre ? Ceci au figuré s'entend !

Rappelons nous certaines déclarations catégoriques :

Boutin regrette la "dérive droitière" de Sarkozy

lci.fr Lundi 11 décembre 2006

« Elle dénonce le surpeuplement des prisons. Elle rappelle que les chômeurs qui fraudent sont très minoritaires. Elle défend le droit des jeunes à télécharger. Et elle critique aujourd'hui la " dérive très droitière " de Nicolas Sarkozy. Oubliez Christine Boutin pourfendeuse du Pacs et représentante d'une France traditionnaliste. La tonitruante députées des Yvelines a changé : elle se veut désormais " rebelle " et porte-parole des exclus au sein de l'UMP.

Incarner l'aile sociale du parti majoritaire, elle entend le faire jusque dans la bataille de 2007. " La seule chose qui m'empêcherait d'aller à la présidentielle, mais je prendrai ma décision en septembre ou octobre, c'est un risque réel de Jean-Marie Le Pen" leader du Front national, indique-t-elle.

"Je pense que Nicolas Sarkozy a choisi pour l'instant de se positionner très à droite et si vraiment il a envie de devenir président de la République, il va falloir qu'il change", explique  Christine Boutin. Sa position "va peut peut-être marcher au premier tour, mais pour un deuxième tour, je ne pense pas que ça puisse convenir", ajoute la députée de 61 ans qui s'était déjà présentée en 2002 et avait obtenu 1,19 % des voix. ».

Quant à Jean-Pierre Chevènement, le 6 novembre il trouvait le projet socialiste : «ambigu sur certains points, insuffisant, voire dangereux». Et il ajoutait : «Notre pays va mal, on a l’impression que la France fout le camp […] En face, il n’y a pas de propositions. Et je pense que ma voix est nécessaire».

Jean-Pierre Chevènement et Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy et Christine Boutin, c'est vraiment la carpe et le lapin. Peut-on croire que la Politique va gagner dans ces unions improbables.

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T
C'est surtout leurs intérêts individuels qui triomphent dans ces cas là ... Cela ne fait pas avancer le débat démocratique en tout cas .....