Antisémitisme
La lutte contre l'antisémitisme est sans fin et, comme on peut s'en douter, Israël est en pointe dans cette lutte. D'où cette information lue dans la presse :
« L'historien américain Norman Finkelstein a été refoulé d'Israël hier après avoir été détenu pendant plusieurs heures pour interrogatoire à son arrivée à l'aéroport international Ben Gourion, près de Tel Aviv, apprend-on samedi de source sécuritaire.
L'historien et politologue, âgé de 55 ans, a été interrogé sur des contacts présumés avec des "éléments hostiles" à Israël, lors d'un récent voyage qu'il a effectué au Liban, selon une source proche du service de sécurité intérieure Shin Beth.
La décision de lui interdire l'entrée du territoire a été prise, le Shin Beth ayant jugé ses explications insuffisantes. »
Norman Finkelstein est, en effet un élément dangereux pour Israël. C'est, en particulier le père de la formule : « There's no business like Shoah business. ». On comprendra après cela qu'il soit une cible privilégiée du lobby juif.
Finkelstein est devenu célèbre en 2000 avec son ouvrage "The Holocaust Industry" dans lequel il critique en termes peu amènes les dirigeants de la communauté juive aux États-Unis. Selon Finkelstein un certain nombre parmi eux n'est rien d'autre qu'une "bande répugnante de ploutocrates, de gangsters et de profiteurs" dont le principal objectif n'est pas le bien de la communauté ou la lutte contre l'antisémitisme mais simplement l'extorsion de réparations et de compensations des gouvernements et entreprises européennes. (alterinfo.net).
On sait qu'une des méthodes favorites du lobby juif pour discréditer les critiques est de les traiter d'antisémite. Cela m'est arrivé aussi. Cependant, le temps passe et il devient de plus en plus difficile de cacher la vérité sur soixante ans de mensonge à propos du crime fondateur d'Israël.
Et il est des critiques qu'Israël ne pourra pas expulser - même si certains le désirent - comme Ilan Pappe, qui s'est fait un nom, dans les années 1980, en tant qu'un de ces « nouveaux historiens » israéliens, qui dénoncent les crimes de guerre et la purification ethnique dont les Palestiniens ont été les victimes, durant la première guerre israélo-arabe de 1948.
Purification ethnique qui continue aujourd'hui, grâce à la bienveillante complaisance des pays occidentaux. Bien sûr, cette politique nourrie l'antisémitisme et le terrorisme. Et comme le terrorisme favorise les politiques sécuritaires et toutes les mesures liberticides, on comprend les tenants et aboutissants de cette complicité criminelle.